Mode de production

S’alimenter responsable, c’est aussi privilégier les modes de production les plus respectueux de l’environnement

Le saviez-vous ?

Le BIO c'est bon pour la planète et pour notre santé, mais pas quand il vient de très loin !

Il est préférable de consommer les produits des producteurs locaux, bio ou non bio, que de consommer des produits BIO venant de l'autre bout de la planète. Le produit qui aura traversé plus de 10 000 Km aura un impact écologique très mauvais malgré son bon mode de production.

Manger responsable, c'est réduire au maximum le chemin parcouru par les aliments avant de finir dans notre assiette.

Conventionnel, raisonné, biologique, voire même biodynamique, les modes de production de l’agriculture ont chacun un impact plus ou moins fort sur notre environnement. Et même si, aujourd’hui, les contraintes économiques obligent les agriculteurs à tout faire pour diminuer leurs charges de production, les modes qui s’inscrivent dans une perspective durable restent à encourager dans le cadre d’une alimentation responsable. Ces modes de production garantissent en effet le maintien d’une agriculture à taille humaine, respectueuse de l’homme, de la biodiversité, des animaux et des territoires.
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Les quatre types d’agriculture en France

Tous les agriculteurs ont leur propre manière de conduire leur exploitation. Il est toutefois possible de classer ces façons d’exploiter en quatre grands types :

  • L’agriculture conventionnelle : Fortement mécanisée, cette agriculture tend à atteindre un rendement maximum des cultures. Elle prescrit donc l’emploi d’intrants (engrais chimiques, produits de traitement des cultures…).
  • L’agriculture raisonnée : Elle correspond à des démarches globales de gestion d’exploitation qui visent, au-delà du respect de la réglementation, à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement et à en réduire les effets négatifs, sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations. A ce jour, peu d’agriculteurs sont engagés dans cette démarche.
  • L’agriculture durable (ou intégrée) : C’est une forme d’agriculture qui concilie des pratiques respectueuses de l’environnement (hommes, milieux naturels, animaux) et des préoccupations économiques. La fertilisation (engrais, amendements chimiques ou de synthèse) est pratiquée « au plus juste ». Les exploitations sont de taille moyenne (jusqu’à quelques salariés ou saisonniers).
  • L’agriculture biologique : Celle-ci rejette totalement l’emploi de produit chimique de synthèse. La culture d’Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est proscrite. Elle est aujourd’hui la base de l’agriculture durable et limite largement les atteintes de la production agricole sur l’environnement en protégeant notamment les ressources en eau.

Un autre mode de production plus anecdotique, souvent utilisé sur des productions spécifiques comme la vigne ou les légumes, peut être utilisé. Il s’agit de la biodynamie, qui considère l’exploitation, comme une entité vivante et se base sur les rythmes lunaires et cosmiques.

Un label AB, signe officiel reconnu par l’État

Plusieurs chartes de bonne conduite agricole existent aujourd’hui, mais seule la marque AB (agriculture biologique) est reconnue par les pouvoirs publics et par l’Europe. Il implique le respect d’un règlement européen et, en France, d’une charte gérée par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et garantit donc un mode de production respectueux de l’environnement.

Illustration : les logos apposés sur les produits BIO

Ces deux logos garantissent aux consommateurs que le produit est 100 % bio ou qu’il est composé d’au moins 95 % de produits issus de l’agriculture biologique.

En partenariat avec les agriculteurs, les chercheurs s’intéressent de près aux innovations en agriculture

Issu du Grenelle de l’environnement d’août 2008, un mouvement pour le développement de l’agriculture écologiquement intensive tente de promouvoir une agriculture susceptible de répondre aux défis alimentaires et énergétiques de demain tout en n’utilisant que des techniques agronomiques respectueuses de l’environnement, du bien-être animal et de la santé humaine.

S’alimenter responsable, c’est donc privilégier autant que faire se peut les produits alimentaires issus des modes de production les moins polluants, à commencer, bien sûr, par l’agriculture biologique tout en favorisant les circuits courts et les producteurs locaux.

Le saviez-vous ?

Le BIO c'est bon pour la planète et pour notre santé, mais pas quand il vient de très loin !

Il est préférable de consommer les produits des producteurs locaux, bio ou non bio, que de consommer des produits BIO venant de l'autre bout de la planète. Le produit qui aura traversé plus de 10 000 Km aura un impact écologique très mauvais malgré son bon mode de production.

Manger responsable, c'est réduire au maximum le chemin parcouru par les aliments avant de finir dans notre assiette.